Chauffage – Et pourquoi pas un radiateur à inertie ?


5/5 - (11 votes)


Avec les beaux jours, en avant les envies de rénovation énergétique et de bricolage. C’est le moment pour alléger son budget et anticiper les grands froids en revisitant son installation chauffage.

POURQUOI JE CHOISIS UN RADIATEUR A INERTIE ?

Un radiateur à inertie procure le confort d’un chauffage central avec une chaleur douce et homogène, un air qui n’est pas desséché et sans chaudière, sans gros travaux d’installation et sans entretien. Le radiateur à inertie chauffe ainsi votre pièce du sol au plafond avec une température homogène. Vous pouvez également choisir des modèles avec thermostat. Economiques, ces appareils ont la particularité de diffuser encore leur chaleur pendant un certain temps, même éteints.

COMMENT CA MARCHE ?

Vous avez le choix : convecteur, panneau rayonnant, radiateur à chaleur douce, accumulauteur…optez pour un radiateur à inertie qui vous donnera le même confort qu’un chauffage central, par rayonnement. La résistance sèche : Il en existe 3 types, soit à coeur céramique, soit à résistance surfacique, soit en fonte active. A fluide caloporteur : procure un point chaud permanent inférieur à 90° et contient un fluide caloporteur dans lequel a été plongée une résistance électrique. La surface d’échange thermique est importante.

Côté installation, c’est très simple : il suffit de les fixer au mur et de les raccorder au circuit électrique.

CALCULEZ LA PUISSANCE NECESSAIRE

Calculez la surface de votre pièce en m2, multipliez-la par votre hauteur sous-plafond vous obtiendrez le volume de votre pièce en m3. Suivant les rapports suivants vous saurez quelle puissance adapter à votre pièce: 30/40 m3: puissance de 1000 à 1300 W, 60/70 m3: puissance de 2000 à 2300 W, pour 100 m3: puissance de 3200 W. Ces rapports s’entendent pour des pièces parfaitement isolées.  De plus, la puissance dépend aussi de la température extérieure, de la région que l’on habite, de la qualité de l’isolation et de l’importance des surfaces vitrées de la pièce.

De manière générale, pour une hauteur sous plafond de 2.50 m, on compte 80 Watts par m2 pour une pièce bien isolée et 100 Watts par m2 pour une pièce moyennement isolée.

Références réglementaires


La réglementation thermique

La réglementation thermique en vigueur la RT 2012 – RE 2020, impose aux nouvelles constructions une obligation de moyen. L’esprit de la loi évolue progressivement vers une obligation de résultat. Mais vous devez surtout retenir la notion de « besoins thermiques », c’est-à-dire la quantité d’énergie dont vous aurez besoin pour chauffer et rafraîchir votre maison.

Le bâtiment basse consommation

La démarche BBC Effinergie place la barre à 50 kWh par an et par m2 d’énergie primaire, soit moins de 20 kWh d’électricité d’énergie finale (coefficient de conversion de 2,58).

La maison passive

Le standard européen de la maison passive descend le curseur à 30 kWh par an et m2 d’énergie finale. On ne peut pas déduire les productions d’énergie renouvelable comme cela est possible dans la démarche BBC actuelle avec Effinergie.

La réglementation des VMC

La réglementation de la ventilation est ancienne et stable. Elle répond en premier lieu à des impératifs sanitaires. Pour préserver la santé et la sécurité des occupants, l’air doit circuler et être renouvelé en permanence. Une valeur minimale est fixée. Pour une maison individuelle assimilable à un grand appartement de 7 pièces, la VMC doit extraire au minimum 135 m3/h. Cette valeur peut être ramenée à 35 m3/h quand la maison dispose d’une VMC sophistiquée. Pour limiter les pertes thermiques la réglementation fixe une valeur maximale d’évacuation d’air. Celle-ci ne doit pas dépasser 135 m3/h dans la cuisine, 30 m3/h dans la salle d’eau principale comme dans le cabinet de toilette principal.
Depuis le 1er janvier 2000, le niveau sonore des extracteurs d’air est régi par l’article R111-1 du Code de la construction et de l’habitation. Le niveau sonore des équipements d’une VMC ne doit pas dépasser 30 dB (A) dans les pièces principales et 35 dB (A) dans les cuisines.

Pour la climatisation dans l’habitat

En matière d’installation de climatisation la réglementation se contente de recommandations. Une valeur limite de 26 °C s’impose depuis mars 2007 dans le tertiaire.